Le traumatisme craniocérébral léger (appelé plus communément une commotion) préoccupe de plus en plus le monde du sport et la société en général. Les experts en biomécanique médico-légale doivent souvent déterminer si un choc de la tête aurait pu causer une commotion. Dans un grand nombre de cas, on veut savoir si la possibilité d’un traumatisme aurait pu être réduite suffisamment si le blessé avait porté un casque au moment de l’incident.
La recherche a démontré que le port d’un casque réduit la gravité biomécanique d’un choc de la tête. Le casque réduit la gravité de l’impact surtout en absorbant la force dans sa coque externe et autres matériaux séparant la tête du porteur de la surface de l’impact. En absorbant l’impact, le casque prolonge la durée au cours de laquelle a lieu l’impact, ce qui réduit les effets de la force maximale et de l’accélération sur la tête du porteur. Une recherche récente en biomécanique a pu établir une corrélation entre l’ampleur de l’accélération au cours de l’Impact et la probabilité qu’une personne aurait pu subir une commotion.
Les casques ont-ils tous un rendement semblable ?
Il y a plusieurs normes (par ex. CSA Z262.1-15 pour les casques de hockey, CSA Z263.1-14 pour les casques de ski alpin et de planche à neige récréatifs) qui décrivent les tests et les capacités minimales de rendement des casques en cas d’impact. Cependant, plusieurs études biomécaniques ont montré que chaque casque a un rendement particulier en ce qui a trait à la protection de la tête. Le rapport d’une étude récente de casques de hockey, effectuée par Virginia Tech, aux États-Unis, indique qu’il n’y a aucune relation entre le coût d’un casque et sa capacité de protection.
Comment évalue-t-on l’efficacité d’un casque ?
D’abord, l’expert en biomécanique doit déterminer de la gravité de l’impact dans le cas de l’incident en question. Cela entraine souvent une reconstruction de l’incident et comprend une revue de la documentation médicale pour identifier le traumatisme subi par le blessé. Une fois la reconstruction terminée, l’expert en biomécanique peut utiliser les données publiques ou ses propres données, obtenues à partir d’une simulation de l’incident, dans laquelle plusieurs casques sont utilisés pour déterminer si la gravité de la blessure aurait été moindre si le blessé avait porté un casque. Il est important d’obtenir des résultats de nombre de tests ou de sources. Il faut ensuite comparer la réduction de la gravité biomécanique aux seuils de blessures faisant l’objet de publications pour déterminer si le port du casque aurait offert une protection suffisante dans le cadre de l’incident.
Le site web de la Snell Memorial Foundation est une ressource utile pour ceux qui veulent des conseils concernant le choix d’un casque et autres renseignements sur les tests, les normes de sécurité et la certification.
Le docteur Samuel Howarth est un expert en biomécanique à Pario ingénierie et science de l’environnement. Il se sert des plus récentes découvertes en biomécanique pour évaluer la dynamique humaine, les mécanismes reliés aux blessures et les seuils de dommages de blessures résultant d’activités sportives ou professionnelles, d’accidents de véhicules motorisés et d’accidents de plein pied. Pario peut également effectuer des tests biomécaniques en laboratoire pour certains dommages précis. Pour de plus amples renseignements, ou pour demander une présentation ou une démonstration, veuillez communiquer avec le Dr. Samuel Howarth (T : 289 795-3655 ou samuel.howarth@pariosciences.ca). |